
Fin janvier le rendez-vous annuel des guides conférenciers ANCOVART était à Tours. Et devinez qui était présente ? Pour sa première sortie avec sa guide conférencière, Elicec est partie à la découverte de la ville de Tours et des environs pendant quatre jours. Les deux premières journées étaient plus théoriques avec des conférences et des ateliers ayant pour thématiques : Tours et son histoire, le Val de Loire et le classement UNESCO, la gastronomie ainsi que le métier de guide.
Elicec a pu se dégourdir les jambes seulement à partir du jeudi où la visite de la ville de Tours était au programme.
Son groupe a débuté avec le musée des Beaux-Arts sur le thème de l’eau et de la constitution des collections. Replongeons-nous dans le Tours ancien ….

Une mise en bouche concernant l’artiste Olivier Debré laissant Elicec un peu sceptique car l’art contemporain et elle, cela ne fait pas forcément bon ménage ….

Mais l’après-midi a été surprenante ! Parce que les œuvres monumentales de l’artiste ont eu un tout autre effet sur elle : calme, apaisement, admiration. Olivier Debré ne voulait pas représenter les choses comme elles pouvaient l’être. Pour lui les émotions sont les plus importantes, elles s’expriment par les couleurs, les tâches, les lignes pour former une toile-émotion. Elicec serait bien restée plus longtemps dans cette salle aux toiles gigantesques…
Mais la visite continue !

Le quartier ancien était aussi au programme avec la visite de la cathédrale Saint-Gatien. Entre le 4e et 12e siècles, trois édifices, dont le dernier de style roman se succèdent. Il sera à son tour détruit par plusieurs incendies et c’est grâce à la générosité de Saint-Louis que l’édifice, en style gothique, sera édifié. Les années passent et la construction se poursuit avec l’évolution du style architectural pour s’achever après la Guerre de Cent Ans. Les tours seront quant à elles terminées au 16e siècle. La cathédrale est ainsi un mélange de style entre les gothiques ainsi que le style renaissant pour les tours d’entrée.
L’intérieur permet de découvrir de magnifiques vitraux et notamment ceux du chœur, surnommé « la Sainte-Chapelle tourangelle »

Direction la Tour Charlemagne et la basilique Saint-Martin. Quelques petites informations sur ce saint qui est mort à Candes dans le Val de Loire en 397. Il est surtout connu pour avoir partagé son manteau de légionnaire avec un déshérité transi de froid. Ayant déjà distribué tout son solde, il trancha la doublure en pelisse pour en faire don. Il s’avère que ce déshérité n’était pas n’importe qui mais le Christ lui-même, qui lui apparaît en songe la nuit suivante avec la pelisse qui lui a été offerte par le légionnaire. Il s’agit de sa cape de soldat qui sera placé, plus tard, comme objet de vénération pour les fidèles. C’est d’ailleurs de là que vient le mot « chapelle ». Son culte s’implantera partout en Europe occidentale et surtout il deviendra le saint patron de deux dynasties royales : les Mérovingiens et les Carolingiens.


Le centre historique de la ville c’est aussi la place Plumereau et ses façades à pans de bois….

…parsemée de surprises comme le mélange des styles d’une maison à l’autre ou des escaliers hors œuvre pour les maisons privées ainsi…

…. qu’un ancien cimetière du 10e siècle avec les emplacements des caveaux dans les niches, à proximité des vestiges d’un bâtiment roman, architecture rare dans le quartier du Vieux-Tours.

Il ne s’agit que d’un petit aperçu de tout ce qui a pu être vu lors de ces deux journées sur le terrain. Un conseil d’Elicec et de sa guide : venez découvrir cette ville par vous-même, vous perdre des les rues et lever la tête !
Le congrès se termine par une escapade au château de Chenonceau ! Château intégré au domaine royal par François 1er avant qu’Henri II ne l’offre à sa maîtresse Diane de Poitiers. Le château est l’image même de la rivalité entre sa maîtresse royale et la reine elle-même, Catherine de Médicis. Quand l’une réalise un jardin à la française, l’autre en crée un lui rappelant son Italie !

Chaque salle possède son lot de surprises ! Elicec ne savait plus où donner de la tête ! Entre les plafonds sculptés, peints, les pièces de mobilier absolument splendides.

Fan inconditionnelle des plafonds voûtés, le détour par la chapelle était indispensable !

Et quelle chance ! arriver dans la salle de bal construite sur le bras du Cher et n’avoir aucun touriste ! Salle qui était comme la douane lors de le Deuxième Guerre mondiale. En effet, en entrant dans le château vous étiez dans la zone occupée et en traversant la salle de bal pour traverser le Cher vous étiez en zone libre. Incroyable !
Le lieu à ne pas manquer dans ce château des dames sont les cuisines qui se trouvent sous-sol, sur le Cher ! Encore une fois, une chance incroyable de les voir sans aucun touriste ! Elicec était déjà en train de s’imaginer entouré de gâteaux …

Et parce que Val de Loire rime avec vin, nous avons terminé le congrès avec une visite de la cave de Montlouis accompagnée d’une dégustation ! A boire avec modération 😊

Elicec revient bientôt pour de nouvelles aventures. Parole du monstre de Tours !
Pour plus d’information sur l’association ANCOVART, voici le lien du site internet : https://www.ancovart.fr/