Il y a quelques semaines, avant de ne plus pouvoir sortir, Elicec et sa guide conférencière ont eu la possibilité d’aller se ressourcer en Auvergne. L’occasion de vous montrer le petit village qui a accueilli nos deux exilées le temps d’une semaine.
Ainsi, bienvenue à Ainay-le-Château ! 😊

Petit village du Bourbonnais, à proximité de la magnifique forêt de Tronçais. Il est maintenant temps de partir à la découverte du village 😉
Ainay-le-Château comprend une ancienne enceinte fortifiée dont il reste encore aujourd’hui quelques vestiges de visibles : une partie de la muraille, des tours et une porte fortifiée connue sous le nom de la porte de l’horloge. L’enceinte fortifiée a été édifiée au 12e siècle et le château détruit au 19e siècle… En plus de la muraille, un étang constituait une protection supplémentaire. Celui-ci a été asséché mais il est possible de le situer encore aujourd’hui, car de l’autre côté a été construit la chapelle Saint-Roch au 17e siècle. Saint-Roch est, pour rappel, le saint patron des pèlerins ainsi que de nombreuses corporations mais également le saint patron des animaux.

La commune était l’une des dix-sept châtellenies du Bourbonnais, comportant de ce fait une des plus anciennes demeures des seigneurs de Bourbon. L’un d’entre eux, Archambault V, partira de son fief accompagné du roi Louis le Jeune en 1147 pour la deuxième croisade !
Dirigeons-nous maintenant vers l’église Saint-Étienne.


L’église a été fondée au cours du 11e siècle, mais la construction s’étend jusqu’au 17e siècle. Ainsi, comme souvent, lorsqu’il y a plusieurs époques de construction, nous retrouvons plusieurs influences architecturales. Ce qui frappe lorsque le visiteur découvre le monument, c’est une église qui ressemble aux édifices romans avec une hauteur basse, mais avec un magnifique portail Renaissance datant principalement du 16e siècle !
Comment reconnaître l’influence de l’architecture Renaissance, voici quelques indices : la présence de coquilles décoratives, les éléments antiques comme les colonnes avec chapiteaux, ou encore la frise (ici non sculptée) entre les deux niveaux.

Mais dès que le visiteur entre, c’est l’univers gothique qui est visible, notamment avec les chapiteaux et les culs-de-lampe (éléments sculptés qui reçoivent la retombée de l’ogive) qui sont de cette époque. La voûte a quant à elle était reconstruite au cours du 16e siècle. Ce qui a fasciné Elicec et sa guide, ce sont les fresques ! Qu’elles soient ou non en trompe-l’œil, il y a de quoi rester le nez en l’air. Les autres éléments de mobilier sont aussi beaux à voir : la chaire ou les décors sculptés comme le Christ en croix, entouré par les outils de la Passion.






Le village, en plus de ces éléments d’architecture militaire ou religieux, est aussi un havre de paix où il fait bon de se promener sans but précis. Au détour des rues et chemins, on se laisse happer par le rythme calme de la campagne, où nous avons le temps de nous promener sans nous presser, sans penser à quelques chose en particulier à part admirer ce qu’il y a autour de nous 😉



A très vite pour un nouvel article ! 😊