Virée au Japon le temps d’un thé

Le Musée Sandelin avait mis en place une après-midi à destination du Japon (il y a quelques mois maintenant…), avec une présentation des collections liés au pays ainsi qu’une cérémonie du thé ! Une belle découverte pour un amateur de thé avec une cérémonie du thé organisée par l’Association Japon et Culture, encore merci à eux pour ce moment !

La guide d’Elicec n’avait jamais au l’occasion d’y participer et surtout cela a aussi permis la dégustation du thé matcha et de pâtisseries nippones 😉

Le thé matcha a été importé de Chine au 12e siècle, devenant une des boissons favorites des Japonais. Celui-ci a été adopté dans un premier temps par les moines bouddhistes puis par les samouraïs.

La cérémonie traditionnelle est organisée autour de quatre grandes principes (imaginée par Sen No Rikyu au 16e siècle) : harmonie, respect, pureté et tranquillité. Le maître de cérémonie doit également avoir reçu une formation dans plusieurs domaines artistiques tels que l’arrangement floral, la calligraphie, la cérémonie, les encens ou encore le kimono.

Si lors de cette après-midi au musée, la cérémonie a été réalisé par une jeune femme, il faut noter que les cérémonies du thé n’ont pu être effectué par des femmes seulement à partir du 19e siècle (ère Meiji), elles reprendront le flambeau pendant la Seconde Guerre mondiale. En effet, auparavant, la cérémonie était uniquement réalisée par des hommes ! C’était notamment l’occasion pour les samouraïs d’échanger à l’abri des regards.

Après la présentation, nous avons pu réaliser nous même le thé matcha que nous allions déguster. Celui-ci était accompagné de pâtisseries au yuzu, au thé matcha et chocolat blanc ou encore aux amandes.

Lors d’un séjour au Japon, il est ainsi possible d’assister à la cérémonie dans une maison de thé de manière privative ou en groupe à Kyoto par exemple : https://keikaku.fr/ceremonie-du-the

Et si le thé vous intéresse, vous avez également la possibilité de prendre des cours à l’école du thé : https://www.ecoleduthe.com/paris/

Comme indiqué au début de l’article, la deuxième partie était consacré à la présentation des collections japonaises du musée. Allons le temps de quelques lignes, voyagez au pays du soleil levant !

Les samouraïs ont été évoqué par rapport à la cérémonie du thé, ils sont également présents dans les collections avec notamment le devant d’armure ou l’ensemble de tsuba (garde du sabre). Plusieurs matériaux sont utilisés pour leur fabrication en fonction de leur utilisation. Par exemple, les tsuba pour les cérémonies sont en ivoire et bois, alors que pour les combats ils sont en métal. Le décor est également varié avec des incrustations ou des gravures de végétaux.

Le théâtre a aussi eu une place avec les masques de Kabuki et Nô. Pour en savoir plus, voici le lien vers l’article à ce propos (focus présentant par la même occasion les estampes sur le même thème) : https://danslespasdececile.blog/2020/03/18/kabuki-ou-no/

La céramique japonaise possède une belle place dans les collections avec les porcelaines d’Arita, possédant pour certaines d’entre elle ce que nous appelons le décor Imari (reconnaissable à l’utilisation des couleurs bleue, rouge et or). Les éléments présentés ont plusieurs fonctions avec un vas balustre, des assiettes…

… une statue de geisha est aussi présente dans la vitrine, à différencier des courtisanes que sont les bijin ! Les estampes concernant les bijin étant encore exposées, elles ont également été présentées. Voici le lien vers l’article concernant ces estampes : https://danslespasdececile.blog/2020/06/03/lart-de-lestampe-et-les-bijin/

Le mobilier aussi est l’honneur avec le cabinet vietnamien qui a été récemment restauré. Le cabinet est remarquable de part les incrustations de nacre qui ornent les différents espaces sous la forme de motifs végétaux principalement. Le mobilier de ce type se retrouve dans les maisons bourgeoises et sera placé au fond de la pièce principale. Il a pour fonction de servir de support à l’autel domestique. Ces cabinets vietnamiens auront un grand succès auprès des colons français. Cela entre dans la mouvance du japonisme au 19e siècle. Les riches marchands, la haute société collectionnent les objets « exotiques ». Les artistes ne sont pas en reste et s’inspirent aussi de l’Asie, comme Van Gogh, Monet ou encore Alphonse Isaac.

En plus des maques de théâtre, le musée Guimet a aussi déposé d’autre objets liés au Japon, comme des statuettes représentant des divinités ou encore un brule-parfum sous les trais d’un dragon.

Et parce que le thé était au centre de l’après-midi, il était impensable de passer à côté des éléments liés à celui-ci. Dans la salle dédiée à l’Asie, une théière japonaise, des pots à thé et même un servie entier en porcelaine de Canton sont visibles dans les vitrines (reconnaissable entre autres par la présence d’un décor abondant)

Et la visite s’est terminée par la présentation d’autres théières et services issus des autres manufactures européennes, avec la Grande-Bretagne bien sûr !

Et voilà pour ce voyage !

J’espère que cela vous donnera des idées pour venir découvrir les collections du musée 😊

Voici le lien du Musée Sandelin pour préparer votre venue : https://www.musees-saint-omer.fr/

Ainsi que le lien vers le site de l’Association Japon et Culture : https://bit.ly/3gjARz6

Si l’envie de découvrir la culture nippone se fait ressentir (voyage, culture, tradition, langue), je vous invite à aller sur le site suivant : https://www.kanpai.fr/

Une réflexion sur “Virée au Japon le temps d’un thé

  1. Pingback: Virée au Japon le temps d’un thé – Tla culture interclubsitre du site

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s