Le musée de Flandre propose actuellement une exposition mettant en lumière une dynastie de peintres flamands : les Francken. Cette dynastie contemporaine de celle des Brueghel compte 13 artistes. Le plus connu est Frans II Francken (2e génération) mais l’exposition met également en lumière la première génération des peintres de cette famille. Elle permet de comprendre comment les liens entre générations, entre artistes et ateliers se nouent. Le musée de Flandre vous invite à plonger dans la société artistique anversoise où les différents peintres de la famille vont rayonner.

La ville d’Anvers est mise à l’honneur parce que les artistes de la dynastie Francken restent pour la plupart basés dans le quartier de l’église Saint-André, à proximité d’ateliers d’autres grands artistes de l’époque comme Rubens, Jan I Brueghel, Govaert, Momper ou Leytens 😊
Nicolas Francken est le fondateur de la dynastie familiale. Il enverra ses trois fils, Ambrosius, Frans et Hieronymus, faire leur apprentissage dans l’atelier de Frans Floris, dont un tableau est exposé dans la première salle. C’est l’occasion de pouvoir admirer un tableau du maître pour comprendre les influences qui se feront sentir dans les œuvres des artistes Francken, sur plusieurs générations.

Frans Floris fait partie des artistes ayant réalisé le voyage à Rome et observé les grands italiens. De son voyage, il ramène les modèles italiens grâce aux copies réalisées sur place ainsi que le fonctionnement d’un atelier de grande envergure. En effet, il y a environ 120 personnes dans son atelier. Il s’agit de compagnons plus que d’apprentis, parce qu’ils possèdent déjà les bases en peinture, permettant un travail sur les commandes de l’atelier.
La règle est stricte dans l’atelier d’un artiste : un seul apprenti est autorisé ! d’où la présence de compagnons travaillant de concert avec le maître. Rubens et Brueghel font partie des exceptions parce qu’ils sont peintres de cours royales.
Étant donné que les trois fils de la première génération ont été formés chez le même maître (ce qui n’est pas courant !) un lien important s’est tissé entre eux, donnant une complicité artistique. Il y a aussi un inconvénient, c’est qu’ayant tous acquis le style de Frans Floris (visages antiquisants, personnages monumentaux, une palette de couleurs vives), il est difficile de différencier leurs œuvres.
Les attributions sont ainsi difficiles car en plus d’avoir un style très proche, leurs productions artistiques (générations confondues) sont importantes parce que des milliers d’œuvres leur sont attribuées. Par exemple, en 1989, 477 œuvres sont attribuées à Frans II (deuxième génération). Depuis, d’autres œuvres lui ont peut-être été attribuées car les recherches et les travaux scientifiques sur la dynastie continuent.

L’Adoration des Mages présentées dans la même pièce a été réalisée pour l’église d’Herentals d’où la première génération des Francken est originaire. Beaucoup de leurs œuvres ornent ainsi l’édifice.
Cette première salle permet ainsi aux visiteurs de faire connaissance avec cette première génération d’artistes grâce aux différentes portraits peints et gravés qui sont exposés.

Si nous continuons notre déambulation, nous découvrons un peu plus les travaux de la première génération, plus précisément Hieronymus I et Frans I avec leurs tableaux et retables monumentaux. Elicec et sa guide conférencière étant amatrices de retables, c’est sur le retable exposé juste en face de l’entrée que le regard se pose.
Entrons dans l’œuvre, car celle-ci est riche en éléments (comme toutes les œuvres de la dynastie, vous le découvrirez avec la suite des photos ou en allant par vous-même au musée 😉).
Il s’agit d’un triptyque (pour rappel, c’est un tableau en trois parties, avec en général les panneaux latéraux qui peuvent se rabattre sur la partie centrale) exposé dans la cathédrale Notre-Dame d’Anvers, considéré comme un chef d’œuvre de Frans I, réalisé en quatre mois ! C’est aussi l’œuvre la plus documentée sur les 32 qui lui sont actuellement attribuées.

Le panneau central a pour sujet : Jésus et les docteurs de la foi. C’est-à-dire que Jésus enseigne, ce qui correspond aux commanditaires parce qu’il s’agit de la corporation des maîtres d’école. Le sujet choisi est intéressant au vu du contexte politique au moment de la réalisation du triptyque. Tableau réalisé en 1587, soit quelques années après les révoltes iconoclastes qui ont ravagé les édifices religieux anversois. Dans ce contexte, Frans I et Ambrosius I Francken vont avoir de nombreuses commandes pour redécorer les édifices religieux.
Ce tableau de Frans I a ainsi une portée politique qui peut être visible en regardant de plus près les personnes représentées autour du Christ, sur le panneau central. Luther et Calvin sont ainsi reconnaissable sur la gauche. La présence de ces protagonistes historiques dans cette composition pourrait faire référence au fait que les maîtres d’école se repentent d’avoir été tentés par le protestantisme à un moment donné, avant de revenir dans le droit chemin de la foi. parce que sur ce panneau central, les catholiques et les protestants sont présents ensemble autour du Christ, démontrant ainsi qu’il y a un débat avec au terme de celui-ci la victoire du catholicisme.
Sur les volets latéraux, nous avons deux autres sujets en rapport avec les commanditaires. La corporation des maîtres d’école est le principal donateur pour ce triptyque, sur le panneau de gauche nous avons ainsi saint Augustin qui se fait baptiser par saint Ambroise. Saint Augustin est vêtu de la robe de baptisé avec la représentation d’un cœur transpercé de flèches, alors que saint Ambroise a une ruche sur sa mitre (son symbole). De plus, saint Ambroise est le saint patron de la guilde des maîtres d’école 😉
Le panneau de droite est financé par la corporation des savonniers et représente saint Éloi multipliant l’huile (qui est représenté par les tonneaux en arrière-plan).
La salle propose aux visiteurs deux tableaux de Hieronymus I représentants une « Adoration des Bergers ». Le visiteur pourra noter le nombre important de personnages composant une frise dense. L’influence maniériste est aussi présente ici, notamment avec les mains de Joseph aux doigts allongés ainsi qu’à la palette de couleurs utilisées (couleurs acidulées avec le violet du manteau de la Vierge, le jaune ou encore le rouge) alors que l’Italie de Michel-Ange se voit avec la musculature du berger au premier plan. A l’arrière-plan, une annonce aux bergers est réalisée avec l’utilisation de la technique de la grisaille.


Sur ce tableau, des visages peuvent être reconnaissables. Le personnage à gauche, habillé en rouge avec un col serait le donateur, représenté sous les traits de Christophe De Thou (qui avec Catherine de Médicis a permis la restauration de l’église des Cordeliers à Saint-Germain-des-Prés, pour laquelle le tableau a été réalisé). Cette tenue dans laquelle il est peint ainsi que le mortier (nom du chapeau qui se trouve à ces pieds) est celle du Parlement du Paris dont il a été le premier président. Hieronymus I serait également présent sur le tableau sous les traits d’un berger. Un indice ? Il est habillé de jaune et de bleu 😉
Ambrosius I a aussi de très beaux tableaux à son actif et il est également dessinateur. Ainsi dans la salle qui suit, une sélection diversifiée de l’artiste vous attend entre peintures, gravures et dessins.


Tout comme ses deux frères, il est peintre d’église et réalise des commandes dont ce magnifique diptyque présenté, représentant à droite la repentance de saint-Hubert et à gauche la consécration de saint-Sévère.
Cette œuvre a été commandé par la corporation des tisserands, d’où le choix du sujet car saint Sévère était tisserand à Ravenne et deviendra patron des tisserands au moment de sa sanctification. Le moment où il est choisi comme évêque es représenté en arrière-plan. La palette de couleur est chatoyante sur ce panneau comme sur celui représentant saint Hubert. Le maniérisme est visible avec la pause de celui-ci face au cerf. Les portraits des personnages sont réalisés avec soin.




Pour terminer avec la première génération des peintres de la dynastie Francken, voici une des gravures qui montre (comme les autres) que les œuvres sont chargées de symboles à décrypter et qui peuvent donner plusieurs lectures aux œuvres flamandes. Ici, La Nuit (ou les quatre âges de l’homme) d’Ambrosius I, dans laquelle nous pouvons voir entre autre les déesses du destin en train de couper le fil de la vie, la mort sous forme de squelette avec une lance, ou encore le temps représenté avec le sablier juste à côté. Les dessins sont aussi bien représenté dans la salle, dont un montrant la Commedia dell’Arte.



L’exposition met ensuite en avant l’artiste le plus connu de la dynastie : Frans II. Issu de la deuxième génération, il garde néanmoins des liens artistiques avec ses aînés comme l’utilisation de la frise de personnage parfois dense ou encore la palette de couleurs utilisées. Ces aspects font de lui un artiste à part et n’entrant pas dans la case des artistes baroques.
Frans II n’a pas du tout voyagé à l’étranger et a eu uniquement comme maîtres son père et ses oncles. Contrairement à eux, il va rapidement mettre de côté les commandes d’églises pour se concentrer sur une autre clientèle que sont les nobles et les aristocrates. Ceci explique le format des œuvres qui sont moins importants, car ils sont accrochés dans les intérieurs des clients.
Autre élément à noter, Frans II va avoir le cuivre comme support de prédilection, permettant ainsi une brillance des couleurs et des glacis. Le cuivre est privilégié pour les œuvres à exporter car ce support est plus facile à transporter que le bois.





Un des tableaux remarquables de la pièce est celui qui se trouve face à l’entrée, Le Christ dans l’atelier. Le tableau est un véritable message envoyé par son commanditaire et un chef d’œuvre de détails. Le commanditaire, par ce tableau veut montrer sa conversion au catholicisme.
Ainsi, le programme iconographique du tableau est composé de scènes du Nouveau Testament, reconnaissables comme l’épisode du lavement des pieds qui se trouve sur la gauche, l’Ecce Homo (le Christ en souffrance), le Jugement dernier ou la Crucifixion pour les plus connus. Il y a le groupe de jeunes femmes au centre en train de lire la Bible. Sur la gauche, nous retrouvons une femme peintre en train de représenter une Nativité.
Au niveau des anges apprentis sur l’extrémité droite du tableau, vous aurez la possibilité de lire la signature de l’artiste.




Frans II Francken aurait inventé plusieurs sujets picturaux dont celui des cabinets de curiosités. L’année 1612 voit l’apparition du premier tableau avec ce sujet. Mais savez-vous ce qu’est un cabinet de curiosités ?
Petit rappel, au départ il s’agit d’un meuble dans lequel sont déposés des objets insolites recueillis lors du Grand tour en Europe (voyage permettant aux fils de la haute société de découvrir les autres pays et coutumes avant de prendre leurs fonctions) pour devenir ensuite une pièce entière. Plusieurs types d’objets peuvent être présents dans ces cabinets : peintures, sculptures, instruments scientifiques, minéraux, fossiles …
Frans II permet ainsi à ce nouveau genre d’être sur le devant de la scène, Brueghel de Velours ou encore Teniers le Jeune suivront ces pas pour en réaliser aussi.
Dans ces peintures de cabinets, les éléments sont tellement précis qu’il est possible d’identifier les espèces représentées, de reconnaître les scènes sur les tableaux… Dans l’œuvre présentée dans la pièce, Frans II y reproduit des tableaux de son propre corpus, ou des tableaux des peintres avec qui il collabore comme Leytens, Momper ou Govert. Le carnet de dessins fait référence à Frans Floris.
Ces représentations de cabinets de curiosités représentent des collections rêvées, elles n’existent pas en tant que telles, les œuvres sont chez différents clients et collectionneurs.




Le cabinet de curiosités rassemble les peintures, sujets religieux, mythologiques ou moralisateurs confondus. Ici sont présentés plusieurs sujets d’une grande beauté avec un tableau représentant Le triomphe d’Amphitrite, Tomyris, Orphée aux Enfers ou encore L’Avare et la Mort.




Le sujet de Tomyris représenté ici est situé à la fin de l’épisode. En effet, étant la dernière reine des Amazones, elle refuse une demande en mariage. De rage, le prétendant déclare une guerre pendant laquelle il va capturer le fils de Tomyris. Honteux d’avoir été fait prisonnier, il se suicide. Pour se venger, elle fait plonger la tête du prétendant dans le sang après sa mort. Romantique, non ?




Le sujet de l’avare et la mort peut faire référence à Faust. Celui-ci en échange de pouvoirs qui doivent lui permettre d’acquérir le savoir, il les utilisera pour s’enrichir. C’est un pacte qu’il fait avec le démon Méphistophéles, qui 24 ans après la signature, revient sous la forme d’un squelette pour emmener Faust en enfer parce que celui-ci n’a pas respecté le pacte. Ces deux scènes sont visibles sur le tableau de Frans II : la signature est en arrière-plan, et le retour du démon au premier plan.
Ce sujet de Faust est un très bon sujet permettant de faire le lien avec la thématique de la salle suivante qui évoque les sujets de sorcellerie 😊

Les scènes de sorcelleries sont un des sujets de prédilection de Frans II Francken. Il va leur donner un caractère intellectuel, en cachant dans ses œuvres des références littéraire et de symboles à décrypter. C’est ainsi qu’il va se différencier des scènes de sorcellerie de Brueghel l’Ancien, qui représentait les scènes de manière plus simple.
Les scènes de Sabbat représentent ainsi des femmes nobles qui rencontrent les sorcières opérant les rites pour leur permettre de participer à cette cérémonie réunissant les démons.
Les œuvres de Frans II regorgent de détails liés à ce thème : le poignard sur le linteau faisant une référence au pacte de sang (comme celui de Faust), le cercle démoniaque au sol pour la nécromancie, le chaudron, les feuilles de formules magiques, les ingrédients et ustensiles, la main de Lucifer.

Sur une table, vous apercevez une boîte avec des hosties et des crapauds, le dieu Garuda (forme que prend le Diable, car Garuda est celui qui a dérobé l’élixir de vie aux dieux). Bien évidemment, ajoutez les sorcières hideuses, les démons hybrides ou non.
Et n’oubliez pas les références aux livres interdits comme The Discovery of Witchcraft, de l’auteur Scot, au premier plan, en plus de celle de Faust qui est régulière.
Dans les représentations de Francken, nous pouvons retrouver des divinités issues de plusieurs civilisations orientales (Gilgamesh, Mercure, Mars, Aton, Médée, Garuda) même s’il y a une grande part d’inventivité et de symbolisme.
La sorcellerie n’est pas qu’inventivité parce que sa famille a été associée à des affaires de sorcellerie. Son frère ayant été accusé s’est exilé plusieurs années à Saint-Omer avant de revenir à Anvers. Ou encore Dominique Miraille (beau-père de son oncle Hieronymus I) qui a lui aussi été accusé de sorcellerie à Paris.






Outre les scènes de sorcellerie, la salle abrite une œuvre remarquable de Frans II intitulée L’éternel dilemme de l’homme : le choix entre le Vice et la Vertu. C’est un tableau de très grande taille dans la production de l’artiste.
Sur le tableau est visible l’histoire du jugement de Pâris, épisode précédant le début de la guerre de Troie. Les différents protagonistes de ce jugement sont reconnaissables grâce à leurs attributs.
Minerve est au centre, équipée de son casque, d’un bouclier et d’une lance. Elle est la déesse de la Sagesse, vertu qu’elle promet à Pâris. A proximité de la déesse, sur un rocher à droite, est représenté un berger tenant une un bâton se terminant par une lame de fer (utilisée pour déterrer les plantes vénéneuses). Il s’agit de du fameux Pâris. Junon, est reconnaissable à gauche car elle est accompagnée de son paon. Elle lui promet fortune et pouvoir, ici représentés par les têtes couronnées juste derrière elle. Vénus, quant à elle, promet la plus belle de toutes les femmes, Hélène de Troie.
Pâris doit ainsi offrir la pomme d’or, tenue par la Fortune, installée sur une sphère à ses côtés, à la déesse qu’il choisira. Afin de choisir, Mercure, représenté en train de se pencher vers Pâris et tenant son caducée ailé, lui vante les avantages de chacune des déesses. Mais qui va choisir Pâris ?
Si vous connaissez l’épisode, vous connaissez la réponse 😊
C’est Vénus qui sera choisie, elle recevra la pomme d’or et la suite de l’histoire correspond à l’enlèvement d’Hélène, ce qui entrainera la guerre de Troie…
Mais Frans II Francken associe le sujet à un autre élément de morale. La volupté est représentée dans la partie droite du tableau, à la même hauteur que le jugement de Pâris, mais dans les loggias. Une table couverte de mets et d’huîtres complète le tableau. Ici est décrit la mise en garde contre la convoitise, l’ivresse et la démesure. Rappel concernant les personnes qui quittent le droit chemin de la vertu. Si c’est ce chemin qui est emprunté, direction la partie inférieure du tableau !
L’espace est encadré par les dieux de la Mort et du Temps (reconnaissable avec le sablier sur sa tête) composé de plusieurs personnages : putti tenant des crânes, des Grâces (avec les couronnes de fleurs) portant l’amour aveugle (synonyme de l’amour d’Hélène et de Pâris), des créatures toutes droit sortie de l’univers d’un autre artiste flamand, Hieronymus Bosh. Tout ses personnages et créatures se dirigent ou encadrent le prince des Enfers, situé au centre, à califourchon sur un dragon.
Frans II Francken met le spectateur devant le choix entre le vice et le vertu, ce qui revient à un test, un jugement individuel. Alors, vice ou vertu ?





La dernière salle met en avant le travail d’atelier et de collaboration présent en peinture flamande. En effet, les artistes choisissent une « spécialité » : la peinture de paysage, la peinture de figuration (les personnages), les natures mortes, le monde animalier…
Et lorsqu’une commande combine plusieurs spécialités, l’artiste fait appel aux spécialistes du genre pour travailler avec lui. C’est ainsi que Frans II Francken travaillent et signent des tableaux avec Goavert, Momper, Grimmer, Vredeman de Vries, Neefs, Cornelus de Vos pour ne citer que quelques exemples.
Frans II est moins bons dans la peinture de paysage ou d’architecture. Les collaborations avec les grands noms lui permettent par la même occasion de créer sa renommée.




La salle met aussi en avant le travail de copie en atelier. Ainsi le visiteur pourra observer le même sujet effectué par les maîtres mais aussi les copies d’atelier, permettant ainsi de répondre à la demande des commanditaires qui souhaitent posséder le même sujet.


Dans cette salle, c’est aussi l’occasion de retrouver un sujet qui a déjà été présenté dans une salle précédente : le triomphe d’Amphitrite. Ce sujet a été l’objet de vingt-deux versions durant toute la carrière de Frans II Francken. Dans le tableau, ce sujet se trouve au second plan, car le premier est occupé par le banquet d’Acquénos.
Avec les sujets de sorcellerie, il s’agit du tableau coup de cœur de l’exposition pour Elicec et sa guide conférencière.



L’exposition de termine avec une scène de bal en intérieur. De Vries est ainsi le peintre ayant réalisé la partie architecturale de l’œuvre.
Sur cette scène, il est possible de repérer les archiducs Albert et Isabelle, assis sur la gauche. Mais sont également reconnaissables Philippe prince d’Orange avec son épouse Éléonore, en train d’esquisser des pas de danse.

Et voilà pour cette présentation de l’exposition La dynastie Francken. En espérant que l’article vous donne envie d’aller voir les tableaux par vous-même. Ils sont vraiment splendides !
Voici le lien vers le musée de Flandre pour organiser votre venue avant le 2 janvier 2022, date à laquelle se termine l’exposition :
A plus tard pour de nouveaux articles 😉
Merci pour ce compte rendu. Très intéressante exposition (j’y suis passé aussi). Surprennant (et dommage) qu’elle n’a pas tourné dans d’autres lieux après la fin à Cassel.
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